Parrainer un(e) détenu(e) politique, c’est l’aider à retrouver sa liberté
Campagne parrainée par l’écrivain Gilles Perrault
– 17 novembre 2012 –
Samedi 17 novembre 2012 : Lancement de la campagne de parrainage des prisonniers politiques et syndicaux au Maroc
« Dans le combat pour un Maroc démocratique et équitable, les détenus politiques, hommes et femmes, sont en première ligne. Ils subissent de plein fouet la répression, l’injustice, les mille et une techniques utilisées pour briser leur volonté de lutte. Leurs familles, plongées dans l’angoisse, sont prises en otages par le régime. La prison est le lieu de toutes les souffrances, mais c’est aussi l’enclume sur laquelle se forge le Maroc de demain.
Parrainer un ou une prisonnière politique représente un geste de solidarité élémentaire auquel nul ne doit se dérober. C’est briser la solitude que peut ressentir celui ou celle qu’on parraine. C’est réconforter les familles. C’est aussi et surtout démontrer au pouvoir que ses victimes ne sont pas à sa merci, ignorées du monde extérieur, livrées à sa vindicte.
Je vous remercie, chers amis, de me faire l’honneur de m’associer à cette campagne. Vous en avez déjà mené de semblables, et avec succès. De celle-ci aussi, j’en suis sûr, nous allons faire un succès. » Gilles Perrault
A l’occasion de la quinzième édition de la Semaine de la Solidarité Internationale (SSI), l’ASDHOM organise sa soirée de solidarité le samedi 17 novembre 2012.
Cette année, l’ASDHOM a choisi de dédier sa soirée au combat mené par les détenus politiques et leurs familles au Maroc.
Nous avons par le passé, et dans le cadre du soutien aux prisonniers politiques au Maroc, opté pour le parrainage. Cette opération, portée par des parrains et des marraines, a créé un élan de solidarité à l’échelle de France et d’ailleurs. On a pu mesurer son impact positif sur le moral des détenus politiques et leurs familles qui se sont sentis soutenus dans leurs luttes.
La détention politique reste une des caractéristiques de l’Etat de non droit qui prévaut au Maroc. Desserrer l’étau sur les détenus politiques et d’opinion est le devoir de tout démocrate et défenseur des droits de l’Homme.
L’ASDHOM a décidé donc de renouveler l’expérience et lance, à l’occasion de cette semaine de solidarité internationale, la campagne
« Parrainer un(e) détenu(e) politique, c’est l’aider à retrouver sa liberté ».
Le samedi 17 novembre 2012 sera donné le coup d’envoi de cette campagne. Elle sera parrainée par l’écrivain Gilles Perrault, auteur du best-seller « Notre ami le roi ».
Si, comme Gilles Perrault, le combat des droits de l’Homme au Maroc vous interpelle; si l’injustice et le déni de droit au Maroc vous indignent et si vous voulez parrainer à votre tour un(e) détenu(e) d’opinion, nous vous invitons à participer à cette campagne de solidarité.
L’ASDHOM met à votre disposition tous les documents nécessaires pour cette démarche citoyenne. Vous trouverez ci-dessous la démarche à suivre pour concrétiser votre acte de solidarité.
Nous comptons sur votre soutien. Les détenus de la liberté, de la dignité et de l’Etat de droit au Maroc le réclament bien et nous devons être au rendez-vous.
Parmi les listes des prisonniers politiques et syndicaux que l’ASDHOM vous joint dans ce dossier spécial parrainage, vous pouvez choisir un nom ou plus.
A chaque nom correspond une fiche d’identité complète, dans la mesure du possible, comportant surtout les adresses auxquelles vous pouvez envoyer vos courriers.
Parrainer un prisonnier politique, c’est d’abord lui écrire ; écrire pour le libérer. Ecrire pour briser le silence et l’isolement dans lesquels veulent l’enfermer ses geôliers.
Il est évident que tous les courriers ne parviennent pas toujours à leurs destinataires en prison. C’est une autre forme de privation de droit à la correspondance que pratiquent les autorités pénitentiaires marocaines. C’est pour cela que nous vous suggérons de joindre une copie à la famille du détenu politique quand vous disposez de son adresse. Vous pouvez aussi interpeller directement les autorités marocaines à travers le ministère de la Justice, de l’Intérieur ou l’ambassade du Maroc à Paris en mettant le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) en copie.
N’oubliez pas de joindre une copie à l’ASDHOM pour diffuser autour de cette opération.
Plus nombreux nous serons à parrainer les détenus politiques au Maroc, plus ils se sentiront soutenus dans leur lutte pour un autre Maroc, un Maroc des libertés et des droits de l’Homme. Plus les autorités marocaines seront interpellées par la communauté internationale, plus elles réfléchiront à deux fois avant d’emprisonner quelqu’un pour ses opinions.
Dans cette campagne de parrainage, il n’y a qu’un seul engagement à prendre : Celui d’écrire et entretenir une correspondance avec la ou le détenu politique et sa famille.
Il n’y a aucun engagement financier pour accompagner cette opération.
Les parrains et les marraines seront libres de choisir, après, la forme qu’ils souhaiteront donner à cette action de parrainage. L’ASDHOM ne jouera qu’un rôle d’interface entre le parrain et la marraine d’un côté et la ou le parrainé de l’autre.Les parrains et les marraines peuvent également passer par l’ASDHOM pour faire passer un message ou un soutien à leurs parrainés.
Vous trouverez la lettre d’engagement et la lettre de parrainage dans notre rubrique Lettre de parrainage.
Vous trouverez la liste des prisonniers politiques au Maroc dans la rubrique Listes des prisonniers politiques et leurs groupes.
Tous les messages de soutien seront envoyés à leurs destinataires et publiés sur notre rubrique Témoignages.
Cette rubrique restera ouverte à tous vos témoignages sur cette campagne de parrainage.