Communiqué de l’ASDHOM 3 novembre 2023

A la suite de l’escalade de la crise humanitaire à Gaza due aux bombardements israéliens massifs. Les discussions ont également abordé les violations des droits humains au Maroc, soulignant les répressions contre les militants et le manque de réponse aux victimes d’un séisme.

Le Conseil d’administration de l’ASDHOM s’est réuni en session ordinaire le 3
novembre 2023, avec ordre du jour traitant la guerre d’épuration ethnique à Gaza,
la situation des droits humains ces dernières semaines dans le pays, notamment le
sort réservé à la population touchée par le séisme qui a frappé le pays et leurs
conditions lamentables de vie.
Le Conseil d’Administration de l’ASDHOM s’est attardé sur la situation que vit le
peuple palestinien notamment à Gaza depuis le 7 octobre.
Alors que l’humanité se croit guérie des atrocités (extermination, génocide,
épuration ethniques…) et s’est dotée pour de conventions universelles et de
structures garantissant leur respect, que voilà surgit la barbarie de l’armée
israélienne installant une agression génocidaire sans précédent, bombardement
massif et meurtrier détruisant toutes les infrastructures (habitations, écoles,
hôpitaux, universités, coupures d’eau et d’électricité, etc) utilisant des armes
prohibées dans la plupart des victimes sont des femmes et des enfants.
Depuis 2006,la communauté internationale s’est avérée incapable de briser
l’embargo qui frappait la bande de Gaza où vit près de 2.3 millions personnes (dont
plus de 600 000 déportés de La Palestine en 1948). Bien au contraire, les forces de
l’OTAN, Etats Unis en tête, avec la complicité de certains régimes arabes
poursuivent leur plan génocidaire engagé par le gouvernement d’apartheid israélien
qui vise à déporter l’ensemble de la population de Gaza. Le CA de l’ASDHOM
salue la résistance héroïque du peuple palestinien face à la barbarie israélienne et
dénonce un nouveau holocaust . Il dénonce les politiques complices en Europe et
notamment en France qui interdit des manifestations de solidarité avec le peuple
palestinien martyr et harcèle les militant.e.s de la cause palestinienne.
Par ailleurs, au Maroc la situation des droits humains, se caractérise par la
poursuite de la souffrance des prisonniers d’opinion et par le harcèlement dont sont
victimes les militants des droits humains, les journalistes ainsi que les activistes sur
les réseaux sociaux.
quant à la prise en charge des victimes du séisme, à ce jour aucune réponse
concrete de la part de l’Etat marocain ne leur a été apporté, malgré les milliards
encaissées d’aide et de dons pour soulager les souffrances de la population
touchée.
Un black-out total de la part des autorités nous fait craindre le pire notamment à
l’approche de l’hiver dans ses villages montagneux.
Le Conseil d’Administration de l’ASDHOM salut l’initiative du Chili, de la
Colombie,entre autres , et des parlementaires en Tunisie, Bahreïn qui appellent
leurs gouvernements à rompre toute relation diplomatique ou commerciale avec le
régime d’apartheid israélien, et appelle les autres pays de mettre fin à toute
normalisation avec ce régime.
Le CA appelle ses militant.e.s et sympatisant.e.s à poursuivre la mobilisation pour
la l’arrêt des bombardements sur Gaza et pour une paix juste et durable entre les
peuples Palestinien et Israélien, et:

  • appelle à l’arrêt immédiat des bombardements israéliens et du génocide envers le peuple palestinien
  • exige la levée immédiate du blocus sur la bande de Gaza et d’abandonner tout projet de déportation des habitants de Gaza,
  • apporte son soutien au peuple palestinien à se doter d’unEtat sur son territoire
  • demande l’application du droit international et la poursuite de tous les crimes de guerre en application de la 4e
  • convention de Genève.
  • appelle de toute sa force l’Etat au Maroc à mettre fin à la normalisation contre les aspirations du peuple marocain,
  • salue le partenariat fructueux entre l’Association Marocaine des Droits Humain, le Centre d’Amérique du Nord des Droits Humains et l’ASDHOM,
  • exige la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion, et demande dans l’immediat l’amélioration de leurs conditions de détention, notamment, le transfert du journaliste Omar Radi à la prison de Casablanca, lieu de résidence de ses parents.
  • demande avec toutes les forces démocratiques d’apporter secours et logement aux populations sinistrées dans Haouz, Chichaoua, Taroudant…
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