D’un combat à l’autre. Il faut libérer Zakaria Moumni.

Zakaria Moumni est un jeune marocain qui a décroché, en 1999 à Malte, le titre de champion du monde de Light Contact Senior (discipline de la Boxe thaïlandaise). A ce titre et comme le prévoit le décret du 9 mars 1967 (Dahir royal n°1194-66), Zakaria avait le droit à une bourse mensuelle. Il n’en a pas vu la couleur et lorsqu’il a réclamé son droit, son combat sur les rings s’est brutalement arrêté cédant la place à un autre combat contre l’injustice. Il s’est retrouvé victime d’un procès monté de toutes pièces où il a été condamné à 3 ans de prison ferme.

Zakaria a été enlevé le 27 septembre 2010 à l’aéroport de Rabat à sa descente de l’avion qui le ramenait de Paris où il vit depuis plusieurs années avec sa femme, une ressortissante française. Il a été conduit discrètement, les yeux bandés, au centre de torture de Témara, à quelques kilomètres de Rabat où il va subir les pires sévices jusqu’à son procès inique, le jeudi 30 septembre 2010, tenu sans avocat, ni témoins. Sous la torture et les yeux toujours bandés, Zakaria a signé des documents qui vont le faire condamner.

Alerté par madame Moumni, Maître Abderrahim Jamaï va prendre le dossier en main pour découvrir que Zakaria a été condamné pour « escroquerie » suite à une soi-disant plainte déposée par deux personnes de nationalité marocaine à qui il aurait promis un contrat de travail en Europe. Personne n’a encore vu ces « plaignants » qui ne se sont jamais présentés aux différentes audiences du procès. Les recherches de Maître Jamaï faites sur leurs identités montrent simplement qu’ils n’existent pas.

Saisie par Mme Moumni, l’ASDHOM se mobilise pour la soutenir dans son combat légitime pour que son mari recouvre sa liberté et retrouve au plus vite les rings.

Un autre dossier après celui du colonel major Kaddour Terhzaz et de Mme Zoubida Aït Si Rahal.

Paris, le 16 avril 2011 

Bureau exécutif de l’ASDHOM

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